RÉDUCTION MAMMAIRE À GENÈVE

L’hypertrophie mammaire et la ptôse (affaissement de la poitrine) peuvent-être de véritables sources de mal être physique et psychologique que la chirurgie esthétique sait régler. L’âge minimum requis pour recourir à la réduction mammaire est en général de 17 ou 18 ans, une fois le développement mammaire achevé. Il est aussi préférable d’attendre d’avoir achevé ses grossesses pour éviter d’altérer le résultat.

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LA CHIRURGIE DE RÉDUCTION MAMMAIRE

L’hypertrophie mammaire est définie par un volume des seins trop important, notamment par rapport à la morphologie de la patiente. Cet excès de volume est en général associé à un affaissement des seins (ptose mammaire) et parfois à un certain degré d’asymétrie.

L’hypertrophie mammaire implique presque toujours un retentissement physique et fonctionnel (douleurs du cou, des épaules et du dos, gêne pour la pratique des sports, difficultés vestimentaires). Il existe aussi fréquemment un retentissement psychologique notable.

OBJECTIFS DE LA PLASTIE MAMMAIRE DE RÉDUCTION

L’intervention chirurgicale a pour but la réduction mammaire, c’est à dire la réduction du volume de la poitrine, la correction de la ptose et d’une éventuelle asymétrie, afin d’obtenir deux seins harmonieux en eux-mêmes et par rapport à la morphologie de la patiente (deux seins réduits, ascensionnés, symétrisés et remodelés).

PRINCIPES DE LA RÉDUCTION MAMMAIRE

L’intervention de chirurgie mammaire vise à repositionner l’aréole et retirer l’excès cutané et glandulaire.

Pour repositionner l’aréole :

Une aréole est normalement située à 17-19 cm de la clavicule, à 9-10 cm de la ligne médiane, et à 4-6 cm du sillon sous mammaire.

Le chirurgien esthétique dessinera avant l’intervention sur chaque sein, un patron de découpe avec la position de la future aréole et l’excès de peau et de glande qu’il faudra retirer (figure 1).

Figure 1: position idéale de l’aréole et dessin préopératoire
Réduction mammaire

Le premier temps de l’intervention chirurgicale consiste à remonter l’aréole et réduire son diamètre après avoir réalisé un lambeau de glande mammaire (figure 2).

Figure 2: repositionnement et réduction de diamètre de l’aréole
Réduction ptose mammaire

Pour retirer l’excès cutanée et glandulaire :

Après avoir remonté l’aréole, le chirurgien esthetique enlève l’excès glandulaire (figure 3). Il conservera un volume en harmonie avec la silhouette de la patiente et conforme à ses désirs. Ce volume glandulaire résiduel est ascensionné, concentré et remodelé selon le dessin préopératoire.

Figure 3: réduction de l’excès de glande et de peau
Réduction mammaire Suisse

Il faut ensuite adapter l’enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et un bon galbe aux nouveaux seins. Les berges de la peau ainsi découpées sont alors suturées : ces sutures sont à l’origine des cicatrices (figure 4).

Figure 4: cicatrices de la réduction mammaire
Chirurgie hypertrophie mammaire

Souvent ces cicatrices ont la forme d’un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaire au pourtour de l’aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale, entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous-mammaire, horizontale, dissimulée dans le sillon sous-mammaire.

La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l’importance de l’hypertrophie et de la ptose.

Parfois, notamment lorsque l’hypertrophie et la ptose sont modérées, on peut réaliser une méthode dite « verticale » qui permet de supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous-mammaire et de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes péri-aréolaire et verticale.

Une plastie mammaire pour hypertrophie peut être effectuée à partir de la fin de la croissance et au-delà, pendant toute la durée de la vie.

Une grossesse ultérieure est bien évidemment possible ainsi qu’un allaitement, mais on conseille d’attendre au moins six mois après l’intervention.

Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention de chirurgie mammaire.

AVANT L’INTERVENTION DE MAMMOPLASTIE DE REDUCTION

Le Docteur Jean-Charles BAYOL consulte à Laclinic Montreux, ou à la Beauty Suite à Lausanne, (à 30 minutes de Genève par le train).

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.

Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.

Outre les examens pré-opératoires habituels, un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie, échographie).

L’arrêt du tabac est vivement recommandé, au moins un mois avant et un mois après l’intervention, car le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation.

L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux ; trouble de la coagulation).

Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention de chirurgie mammaire.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Il s’agit d’une anesthésie générale, durant laquelle vous dormez complètement.

Une hospitalisation de un à trois jours est habituellement nécessaire à Laclinic Montreux.

L’INTERVENTION CHIRURGICALE DE MAMMOPLASTIE À GENEVE

Il existe de nombreuses techniques de plastie mammaire de réduction et chaque chirurgien esthétique réalise la technique qu’il a apprise et qu’il maitrise le mieux. Le Docteur Jean-Charles BAYOL, chirurgien esthétique en Suisse à Lausanne et Genève, est ancien interne des hôpitaux de Paris, il réalise la technique à pédicule supérieur et la technique dite « Saint-Louis » qui lui a été enseignée au cours de ses différents stages dans les plus grands services parisiens. Ces techniques lui permettent d’obtenir le meilleur résultat.

Il faut retenir que :

-La glande retirée est systématiquement adressée dans un laboratoire pour être analysée.

-À la fin de l’intervention un pansement compressif est réalisé.

-La durée de l’intervention varie de 2,5 à 4 heures.

APRÈS LA PLASTIE MAMMAIRE DE RÉDUCTION

Une mammoplastie de réduction n’est pas une intervention très douloureuse et de simples antalgiques suffisent le plus souvent.

Il existe très fréquemment un gonflement (oedème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une difficulté à lever les bras.

Pour réduire l’importance et la durée des suites opératoires, vous serez systématiquement pris en charge par le département de physiothérapie, pour des soins postopératoires. Dès le lendemain, des massages doux de la zone opérée et des soins LED permettront d’assurer un drainage lymphatique et de favoriser la cicatrisation. Plusieurs semaines après l’intervention, un traitement LPG pourra être entrepris.

Le pansement compressif est retiré le lendemain de l’intervention. Des pansements plus légers seront réalisés pendant 15 jours environ par une infirmière.

Le soutien-gorge de contention sera mis en place dès le lendemain de l’intervention et il devra être conservé nuit et jour pendant 6 à 8 semaines.

La durée de l’hospitalisation après une réduction mammaire est habituellement de 3 jours.

Les fils de suture non résorbables seront retirés entre 10 et 15 jours.

Un arrêt de travail de 15 jours sera à prévoir.

Les activités sportives pourront être reprises au bout de 1 à 2 mois.

RÉSULTAT DE LA PLASTIE MAMMAIRE DE RÉDUCTION

Dans les premières semaines et les premiers mois les seins ont une forme « carrée », ils sont bombés au-dessus et plats au-dessous. Il faut compter 6 mois à une année pour avoir la forme définitive : des seins ronds, un galbe harmonieux, symétrique ou très proche de la symétrie, et naturel.

L’évolution cicatricielle est beaucoup plus longue. Dans les premiers mois les cicatrices sont souvent rouges, parfois hypertrophiques et notamment les cicatrices placées dans les sillons sous-mammaires. Il faut compter une voire deux années pour que les cicatrices s’atténuent, blanchissent et deviennent discrètes.

En plus de l’amélioration esthétique, le bénéfice est également fonctionnel, la patiente ayant beaucoup moins mal au dos et plus de facilités vestimentaires. Le retentissement psychologique de l’intervention est également important.

L’objectif d’une plastie mammaire de réduction est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

IMPERFECTIONS DE LA MAMMOPLASTIE DE RÉDUCTION

Comme nous l’avons vu précédemment, les imperfections peuvent se situer au niveau des cicatrices. Elles peuvent être hypertrophiques dans les premiers mois qui suivent l’intervention de chirurgie mammaire (rouges et gonflées). A distance, elles s’estompent progressivement pour devenir peu visibles. Elles peuvent parfois rester larges, blanches ou au contraire brunes.

Si la plupart du temps ces cicatrices s’atténuent bien avec le temps, elles ne disparaissent jamais complètement. A ce sujet, il faut se souvenir que si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrisation est un phénomène biologique aléatoire qui dépend de chaque patient.

Parfois, il peut persister une asymétrie des seins, qu’il s’agisse du volume, de la hauteur, de la taille ou de l’orientation des aréoles.

Une correction chirurgicale secondaire pourra être réalisée, parfois sous anesthésie locale, mais il faudra attendre au minimum une voire deux années.

COMPLICATIONS DE LA RÉDUCTION MAMMAIRE

La plastie mammaire de réduction est une véritable intervention chirurgicale même s’il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique. Elle comporte, comme pour toute chirurgie, certains risques même s’ils sont rares.

-Les complications liées à l’anesthésie :

C’est le médecin anesthésiste-réanimateur qui vous informera, lors de sa consultation, des risques inhérents à l’anesthésie. En effet, l’anesthésie provoque dans l’organisme des réactions parfois inattendues et plus ou moins faciles à maîtriser. Le Docteur Jean-Charles BAYOL travaille avec un anesthésiste parfaitement compétent qui exerce dans une structure chirurgicale. De ce fait les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.

Les techniques, les médicaments anesthésiques et les méthodes de surveillance ont énormément progressé au cours des vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention de chirurgie mammaire est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.

-Les complications liées à la chirurgie mammaire :

Le choix d’un bon chirurgien esthétique qualifié, compétent, et sérieux formé aux différentes techniques de mammoplastie de réduction, permettra de limiter les risques.

Les vraies complications sont rares à la suite d’une plastie mammaire de réduction réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat.

Les principales complications d’une opération de chirurgie mammaire sont les suivantes :

-Accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire) : Ces complications sont très rares mais graves. Leur meilleur traitement est préventif : port de bas anti-thrombose pendant l’intervention et une semaine après, lever et marche précoce, dans certains cas un traitement anticoagulant sera prescrit après l’intervention.

-Infection : L’infection est rare, elle peut nécessiter une reprise chirurgicale pour drainage.

-Collection sanguine ou hématome : Lorsque l’hématome est important, une reprise chirurgicale peut s’avérer nécessaire pour permettre son évacuation, un lavage et une cautérisation.

-Retard de cicatrisation : Le retard de la cicatrisation pourra augmenter la durée des suites opératoires.

-Nécrose aréolaire : La nécrose des aréoles est le plus souvent partielle lorsqu’elle survient, elle est exceptionnellement complète. Cette nécrose est largement favorisée par le tabagisme car il détériore la micro-circulation sanguine. Le risque est d’autant plus élevé que l’hypertrophie mammaire est importante et que le patient a une surcharge pondérale. Cette nécrose entraîne habituellement des cicatrices larges. En cas de perte complète des aréoles, une reconstruction pourra être proposée quelques mois après la cicatrisation complète. Cette cicatrisation sera longue et nécessitera des soins locaux pendant plusieurs semaines.

-Nécrose cutanée ou glandulaire : Quelle que soit la technique utilisée, un retard de cicatrisation peut être observé, même sans infection, dans les hypertrophies importantes car le tissu graisseux a un faible pouvoir de cicatrisation. Ceci se traduit par un lâchage des sutures avec élimination de matériel nécrotique par la plaie. Le résultat tardif est souvent bien meilleur que l’aspect de la plaie ne pourrait le faire craindre au début de l’évolution, mais au prix d’une longue période de cicatrisation.

-Altération de la sensibilité : Une altération de la sensibilité au niveau des mamelons est possible dans les suites opératoires d’une réduction mammaire. Le plus souvent la sensibilité normale réapparaît au bout de 6 à 18 mois.

-Oreilles cicatricielles : Situées à chaque extrémité des cicatrices horizontales, elles peuvent aussi nécessiter une retouche chirurgicale plusieurs mois après l’intervention.

-Évolution cicatricielle : L’évolution des cicatrices peut ne pas être favorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques voire chéloïdes. L’apparition et l’évolution de ces cicatrices sont imprévisibles. Elles peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.

CONCLUSION

Une plastie mammaire de réduction pour une hypertrophie mammaire correctement réalisée, donne un résultat très appréciable en termes d’esthétique, de confort fonctionnelle et psychologique, même si la rançon cicatricielle inévitable en reste le principal inconvénient.

Il ne faut pas surévaluer les risques mais il faut prendre conscience qu’une intervention de chirurgie mammaire, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.

Le recours à un chirurgien esthétique qualifié vous donne l’assurance qu’il a eu la formation et qu’il a toutes les compétences pour éviter les complications, ou les traiter si elles devaient survenir.

  • plastie mammaire de réduction

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