LIPOSUCCION OU LIFTING DES BRAS
Très fine, la peau de la face interne du bras est sujette au relâchement. La chirurgie esthétique offre la possibilité d’ôter les excédents de peau, de réduire l’infiltration graisseuses et de redraper l’ensemble pour un rendu élégant et harmonieux.
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CHIRURGIE ESTHÉTIQUE DES BRAS : LIFTING DE LA FACE INTERNE DES BRAS OU PLASTIE BRACHIALE OU BRACHIOPLASTIE EN SUISSE À MONTREUX, LAUSANNE ET GENÈVE
Au niveau de la face interne des bras, la peau est très fine et elle se distend avec l’âge et les variations pondérales. Ceci explique le fait que les excès cutanés soient plus fréquents que les surcharges graisseuses au niveau de la face interne des bras.
S’il existe un relâchement cutané au niveau de la face interne du bras, une liposuccion seule ne permettra pas de corriger ce défaut. Seule une remise en tension de la peau permettra de le corriger. Cette intervention de chirurgie esthétique est appelée lifting brachial ou lifting de la face interne de bras.
L’objectif de cette opération est de retirer l’excès de peau, diminuer la surcharge graisseuse localisée au niveau de la face interne du bras, et de retendre la peau.
AVANT LE LIFTING DE LA FACE INTERNE DU BRAS
Au cours de la consultation préopératoire à Laclinic Montreux, ou à la Beauty Suite à Lausanne, (à 30 minutes de Genève), et après un interrogatoire et un examen clinique minutieux, le Docteur Jean-Charles BAYOL vous informera des modalités de l’intervention, du siège des cicatrices et de la nécessité ou non d’une lipoaspiration associée.
Afin de réduire le risque d’hématome, il ne faudra pas prendre d’aspirine la semaine précédant l’intervention.
Afin de faciliter l’évolution cicatricielle, il est recommandé d’arrêter le tabac 1 mois avant l’intervention et un mois après.
ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION POUR UNE PLASTIE BRACHIALE
Si cette intervention de chirurgie esthétique n’est pas associée à un autre geste chirurgical, elle peut être réalisée sous anesthésie locale. Le plus souvent néanmoins, un lifting de la face interne de bras est réalisé sous anesthésie générale ou sous anesthésie vigile (sédation) au bloc opératoire.
Une plastie brachiale peut se faire en chirurgie ambulatoire à Laclinic Montreux, la sortie se faisant le jour même en fin de journées après un délai de surveillance postopératoire.
DÉROULEMENT DE L’INTERVENTION CHIRURGICALE
Chaque chirurgien esthetique adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte pour chaque patient afin d’obtenir le meilleur résultat. Plusieurs techniques ont été décrites.
La surcharge graisseuse est corrigée par une lipoaspiration. L’excédent de peau est retiré. Il laisse une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance du relâchement cutané et du type d’intervention choisie.
La cicatrice peut être longitudinale située à la face interne du bras ou dans un des plis du creux axillaire. Ces deux cicatrices peuvent être associées.
Plastie brachiale avec incision longitudinale le long de la face interne du bras
Lorsqu’il existe un excès et un relâchement important de la peau, la correction ne pourra pas se faire avec une discrète cicatrice dans le creux axillaire. Dans ce cas, la gêne ne sera pas qu’esthetique, elle sera également psychologique et fonctionnelle (frottements et macération) (figure 1).
Figure 1: plastie brachiale avec incision longitudinale à la face interne du bras
Quelle que soit la technique utilisée, le Docteur Jean-Charles BAYOL débute toujours l’intervention par une liposuccion de la face interne du bras.
L’excédent cutané est ensuite retiré selon un fuseau de peau longitudinal situé à la face interne du bras.
Cette technique permet la meilleure correction esthétique de la silhouette du bras au prix d’une cicatrice qui reste discrète car située à la face interne du bras. Elle peut parfois rester visible d’où l’importance de l’information préopératoire du patient.
Du fait de la rançon cicatricielle, le chirurgien esthétique essaiera de proposer, lorsque cela sera possible, une intervention, certes moins ambitieuse, mais plus acceptable sur le plan cicatriciel.
La durée du geste opératoire est de une à deux heures en fonction de l’importance de la correction à apporter.
Lifting de bras avec incision verticale dans l’aisselle
Si l’excédent cutané est moins important, un fuseau vertical et retiré au niveau du creux axillaire après la lipoaspiration première du bras, puis la peau est redrapée selon l’axe longitudinal du bras laissant une cicatrice cachée dans l’aisselle (figure 2).
Figure 2: plastie brachiale avec incision axillaire
Cette cicatrice est le plus souvent peu visible mais le résultat morphologique est moins spectaculaire que celui obtenu avec une plastie brachiale avec cicatrice longitudinale le long de la face interne du bras.
La durée de l’intervention est plus courte, en moyenne une heure.
Comme pour la cicatrice longitudinale, un pansement léger est réalisé en fin d’intervention.
Ce geste opératoire est certes moins ambitieux que le précédent, mais l’un des principaux intérêts de cette technique réside dans le fait que sa simplicité et sa légèreté permettent qu’elle soit répétée éventuellement une à deux fois dans les années suivant la précédente intervention.
Méthodes associées entre elles
C’est une synthèse des deux techniques précédentes : elle associe une cicatrice dans l’aisselle et une cicatrice transversale courte à la partie supérieure de la face interne du bras.
Il s’agit d’un compromis entre les avantages et les inconvénients des deux techniques précédentes.
APRÈS LE LIFTING DE LA FACE INTERNE DU BRAS
Comme pour toute intervention de chirurgie plastique, un œdème et des bleus apparaissent dans les heures et les jours qui suivent. Ils disparaitront habituellement en 15-20 jours.
Pour réduire l’importance de l’œdème et des bleus, vous serez systématiquement pris en charge par le département de physiothérapie, pour des soins postopératoires. Le jour même, des massages doux de la zone opérée et des soins LED permettront d’assurer un drainage lymphatique et de favoriser la cicatrisation. Plusieurs semaines après l’intervention, un traitement LPG pourra être entrepris.
Les douleurs sont souvent modérées, il s’agit plus de sensations de tension cutanée qui seront bien calmées par les antalgiques.
Il faudra éviter pendant la période de cicatrisation tout geste d’étirement brutal risquant de provoquer une désunion cicatricielle localisée.
Les activités sportives pourront être reprises entre 4 et 6 semaines après l’intervention.
Comme pour toute intervention de chirurgie esthétique, l’évolution cicatricielle se fera sur une voire deux années. Pendant cette période, les cicatrices devront absolument être protégées du soleil avec de l’écran total indice 50. Il ne sera pas rare d’observer durant les 6 premiers mois, des cicatrices rosées voire un peu gonflées.
RÉSULTAT DU LIFTING DE LA FACE INTERNE DES BRAS OU PLASTIE BRACHIALE OU BRACHIOPLASTIE EN SUISSE À MONTREUX, LAUSANNE ET GENÈVE
Il faut compter de 6 à 12 mois pour avoir le résultat définitif de l’intervention. Il se traduira par une amélioration de la silhouette du bras qui sera plus fin avec une peau redrappée. Le bénéfice sera également fonctionnel puisqu’il y aura moins de frottements et moins de macérations des plis.
L’évolution cicatricielle se fera sur une voire deux années, comme pour toute intervention de chirurgie esthétique. Avec le temps les cicatrices blanchissent, elles sont relativement discrètes puisque cachées à la face interne des bras. Il est important de noter que grâce à l’amélioration des méthodes et à l’expérience acquise, les résultats de cette intervention se sont très nettement améliorés.
Le lifting de la face interne du bras reste cependant une intervention délicate pour laquelle la plus grande rigueur ne met en aucune manière à l’abri de quelques imperfections, voire des complications.
IMPERFECTIONS DU LIFTING DE LA FACE INTERNE DU BRAS
Des imperfections localisées sont possibles, elles peuvent se voir au niveau :
Des cicatrices
- Une résection cutanée importante entrainera des tensions excessives au niveau des cicatrices. Ces tensions seront à l’origine de cicatrices disgracieuses élargies, adhérentes voire hypertrophiques. D’où la règle du Docteur Jean-Charles BAYOL de ne jamais trop retirer de peau en excès car un excès persistant pourra toujours être facilement corrigé secondairement. De même, une cicatrice mal placée ou asymétrique par rapport à l’autre bras, pourra être reprise secondairement sous anesthésie locale.
- Il faut garder à l’esprit que si les cicatrices s’atténuent bien avec le temps, elles ne disparaitront pas totalement. Si le chirurgien esthétique fait les sutures, c’est le patient qui cicatrise.
- Ainsi les cicatrices seront soumises aux aléas de toute cicatrisation, avec le risque d’une évolution hypertrophique qui pourra nécessiter un traitement spécifique.
Du résultat de la lipoaspiration
- Il peut s’agir d’une correction insuffisante, de quelques irrégularités dues à un excès de liposuccion ou d’une asymétrie.
- Les imperfections de résultat pourront être retouchées le plus souvent secondairement au bout de 6 à 12 mois sous anesthésie locales.
COMPLICATIONS DE LA BRACHIOPLASTIE
Même s’il s’agit d’une intervention de chirurgie plastique, une brachioplastie reste une véritable intervention chirurgicale qui comporte certains risques et certaines complications aussi rares soient elles.
L’intervention devant être réalisée dans une véritable structure chirurgicale, les complications liées à l’anesthésie sont exceptionnelles. Elles seront abordées avec le médecin anesthésiste réanimateur lors de la consultation d’anesthésie préopératoire.
En ce qui concerne l’intervention chirurgicale, le choix d’un chirurgien plasticien qualifié permet de limiter le risque de complication sans pouvoir les supprimer complètement.
Parmi ces complications, il faut connaître :
- Accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire) : Ces complications sont exceptionnelles mais graves. Le traitement est avant tout préventif : bas de contention, lever précoce, traitement anticoagulant dans certains cas.
- Hématome : L’hématome est rare dans cette intervention. Il peut parfois nécessiter une nouvelle intervention pour son évacuation afin de ne pas compromettre le résultat esthétique.
- Infection : Le risque de survenue d’une infection est augmenté par la proximité de l’aisselle qui est un réservoir microbien naturel. L’infection est prévenue par une hygiène rigoureuse après l’intervention. Si l’infection survient et que le traitement antibiotique n’est pas suffisant, une reprise chirurgicale pourra s’avérer nécessaire afin de drainer l’infection. La cicatrice qui en résultera pourra, si elle est inesthétique, être reprise secondairement sous anesthésie locale.
- Epanchement lymphatique : Il pourra se compliquer d’un écoulement et nécessiter des ponctions répétées. Le plus souvent il s’assèchera sans séquelles particulières.
- Retard de cicatrisation : Comme cela a été vu précédemment, un retard de cicatrisation pourra survenir et allonger les suites de l’intervention.
- Nécrose de la peau : Un excès de résection cutané pourra entrainer une souffrance cicatricielle et secondairement une nécrose cutanée localisée. Le traitement de cette complication est avant tout préventif en ne surestimant pas la quantité de peau à retirer.
- Troubles de la sensibilité cutanée : Ces troubles peuvent être observés à la face interne du bras. Le plus souvent, la sensibilité normale réapparaît au bout de 3 à 6 mois.
CONCLUSION
Un bon résultat esthétique et fonctionnel suite à un lifting de bras nécessitera le plus souvent une longue cicatrice qui sera facilement dissimulée à la face interne du bras. Une cicatrice plus discrète de donnera pas un aussi bon résultat mais pourra être facilement réitérée plusieurs fois.
Il ne faut pas surestimer les risques et complications, mais il faut avoir en mémoire qu’une intervention de chirurgie esthétique, même apparemment simple, comporte toujours une part d’aléas.
Le recours à un bon chirurgien esthétique compétent vous garantit qu’il a reçu la formation et qu’il a la qualification requise pour éviter les complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.