Chaque chirurgien esthetique adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte pour chaque patient afin d’obtenir le meilleur résultat. Plusieurs techniques ont été décrites.
La surcharge graisseuse est corrigée par une lipoaspiration. L’excédent de peau est retiré. Il laisse une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance du relâchement cutané et du type d’intervention choisie.
La cicatrice peut être longitudinale située à la face interne du bras ou dans un des plis du creux axillaire. Ces deux cicatrices peuvent être associées.
Plastie brachiale avec incision longitudinale le long de la face interne du bras
Lorsqu’il existe un excès et un relâchement important de la peau, la correction ne pourra pas se faire avec une discrète cicatrice dans le creux axillaire. Dans ce cas, la gêne ne sera pas qu’esthetique, elle sera également psychologique et fonctionnelle (frottements et macération) (figure 1).
Figure 1: plastie brachiale avec incision longitudinale à la face interne du bras

Quelle que soit la technique utilisée, le Docteur Jean-Charles BAYOL débute toujours l’intervention par une liposuccion de la face interne du bras.
L’excédent cutané est ensuite retiré selon un fuseau de peau longitudinal situé à la face interne du bras.
Cette technique permet la meilleure correction esthétique de la silhouette du bras au prix d’une cicatrice qui reste discrète car située à la face interne du bras. Elle peut parfois rester visible d’où l’importance de l’information préopératoire du patient.
Du fait de la rançon cicatricielle, le chirurgien esthétique essaiera de proposer, lorsque cela sera possible, une intervention, certes moins ambitieuse, mais plus acceptable sur le plan cicatriciel.
La durée du geste opératoire est de une à deux heures en fonction de l’importance de la correction à apporter.
Lifting de bras avec incision verticale dans l’aisselle
Si l’excédent cutané est moins important, un fuseau vertical et retiré au niveau du creux axillaire après la lipoaspiration première du bras, puis la peau est redrapée selon l’axe longitudinal du bras laissant une cicatrice cachée dans l’aisselle (figure 2).
Figure 2: plastie brachiale avec incision axillaire

Cette cicatrice est le plus souvent peu visible mais le résultat morphologique est moins spectaculaire que celui obtenu avec une plastie brachiale avec cicatrice longitudinale le long de la face interne du bras.
La durée de l’intervention est plus courte, en moyenne une heure.
Comme pour la cicatrice longitudinale, un pansement léger est réalisé en fin d’intervention.
Ce geste opératoire est certes moins ambitieux que le précédent, mais l’un des principaux intérêts de cette technique réside dans le fait que sa simplicité et sa légèreté permettent qu’elle soit répétée éventuellement une à deux fois dans les années suivant la précédente intervention.
Méthodes associées entre elles
C’est une synthèse des deux techniques précédentes : elle associe une cicatrice dans l’aisselle et une cicatrice transversale courte à la partie supérieure de la face interne du bras.
Il s’agit d’un compromis entre les avantages et les inconvénients des deux techniques précédentes.